| Dim 24 Fév - 22:23 | |
| Oui c'est triste, oui oui je sais c'est long, mais si vous avez le temps et l'envie de lire dans ma tête... Let's go. - 12/09:
Tous des faux-culs, des mauvaises langues. Incapables de dire les choses en face. Elles te sourient et font comme si elles étaient d'accord avec toi, mais tu entends ton prénom quand tu es loin d'elles et qu'elles se croient hors de portée de tes oreilles. Aucune gentillesse lorsqu'elles sont seules. Tes qualités sont refoulées, ce qui leur plaisait chez toi est oublié. Tu sens la rage monter mais tu ne peux rien faire pour l'évacuer, tu te dis que si tu tapes ça va te retomber sur la gueule et que tu te retrouveras encore plus seule. Alors tu sers les dents et l'impuissance monte. Et avec, les larmes. Et les larmes te font penser au fait que tu es loin de ceux sur qui tu peux compter, alors la rage monte d'un cran, et les larmes redescendent, a l'extérieur cette fois. Surtout ne rien dire, ne pas montrer qu'elles ont gagné, faire comme si de rien n'était et finir par te convaincre toi-mémé que non ça ne te touche pas. J'ai pris un livre, à ce moment-là. J'ai pris un livre pour occuper mon esprit et ma musique pour que personne ne vienne le déranger, et j'ai oublié les problèmes. Puis j'ai oublié où j'étais. Puis je me suis oubliée moi-même. J'ai fini par entrer dans les pages et dans l'encre noire d'une vie parallèle en format pocket, éditée chez Le Livre de Poche. Et enfin, un son, un mouvement, et j'ai repensé à ma vie à moi, et je me suis réveillée, surprise de découvrir que ,non, je n'étais pas dans un motel du Maine, aux Etats-Unis, mais bien dans le bled pourri où je venais de passer des heures à serrer les dents. Il n'y avait personne autour de moi, tout le monde m'avait oublié, et j'avais oublié le monde. On respirait chacun de notre coté. Puis le dong, l'heure de la solitude pour les uns et de la compagnie pour les autres est passée. Chacun réintègre sa place, je me trouve une personne, la seule je crois, à qui je puisse parler librement ici. Je me détends, je ris, on parle de sujets divers et variés, intéressants pour certains. Et la vie reprend son cours, je n'ai plus maintenant qu'à m'étendre et à repenser à tout ça: ma douleur est passée et elle n'était pas longue. Mes amis? Ne rien leur dire. Arrêter de me plaindre a tout bout de champs. Car si je ne prends pas sur moi pour ne pas en parler, je vais ressasser et le temps pour oublier en sera plus long. Et a trop vouloir m'appuyer, je ne pourrais avancer. Car il est bien connu que l'on est jamais mieux servi que par soi-même".
- 13/09:
La souffrance arrive de plein fouet. Elle te frappe d'un coup comme ça, te coupe le souffle. Une pensée, un mot entendu, une phrase lue, et tout s’arrête autour de toi. Ton sourire se fige, tes yeux regardent fixement un point sans que tu t'en rendes compte, tu es en mode "pause", ton cerveau est déconnecté. Le temps de cette déconnexion, c'est le temps qu'il faut à ton cerveau pour assimiler le fait qui fait mal, la douleur. Puis on appuie sur play... Et ton sourire s'efface enfin. Tu fermes les yeux, reprends ta respiration, te retiens de ne pas hurler. Tu veux être maître de toi-même et tu sais que ce sera dur, mais tu veux y arriver. Serrant les points pour ne pas évacuer ta rage par ta violence, tu ne laisses couler aucune larme, tu continues ta vie comme si de rien n'était. Mais quand tu es seul, c'est le drame, tu déprimes, tu ne souris pas, tu regardes dans le vide, tu penses à CA, CE truc qui fait mal, CETTE épine dans ton coeur. Certains le remarqueront mais tu éviteras de leur en parler. Tu veux pas qu'ils connaissent tes faiblesses. Et quand ce sera au tour de tes amis de le remarquer, tu ne diras rien, parce que pour toi ils auront toujours mieux à faire. De toute façon, faire semblant d'aller bien devant tes amis est la seule chose qui te permet de sourire. A force de faire semblant, tu finis par te convaincre toi-même. Tu ne diras rien car à trop vouloir t'appuyer, tu ne pourras plus avancer. Il est bien connu que l'on est jamais mieux servi que par soi-même".
- 16/09:
Tu dors d'un sommeil profond, fatigué des jours derniers. Tu ne sais pas, tu dors juste, laissant tout ce qui fait que tu es toi dans ton corps. Ton esprit s'envole et tes souvenirs s'oublient... Quand tu te réveilleras, le sommeil et la fatigue auront encore grignoté un petit bout de ta mémoire et tu ne te rappelleras pas demain ce que tu auras fait hier. Tu auras oublié un détail comme tu auras oublié une sensation, un sentiment. De cet oubli naîtra peut-être une pensée, qui contre-dira ce que tu as vécu. Mais tu ne t'en rendras pas compte et tu riras, tu seras fier de ta pensée parce que tu la penseras profonde et bien tournée. Tu dors et tu oublies que tu vas faire mal, que tu as fait mal, et que tu as mal. On pourrait presque te qualifier d'amnésique mais tu te rappelles de trop de choses pour que l'on puisse le faire, alors nous allons juste te qualifier d'humain. Tu dors enfin, tu ne penses à rien qui n'ai de sens, car il est connu que souvent les rêves sont insensés. Qui sait d'ailleurs si demain tu ne te réveilleras pas avec le noir comme tout souvenir de cette nuit! Ton rêve: encore une chose que tu auras oublié. Tu dors et tu laves ton esprit des pensées parasites qui ont pu te toucher, ton sommeil ne fais de mal à personne si ce n'est à ta mémoire, alors tu en profites comme jamais. Ca s'appelle l'instinct de survie. Tu dors et tu oublies, tu vis et tu survies, tu as compris la vie. Tu dors comme un petit enfant innocent, ne connaissant pas toutes les misères du monde et ne sachant pas qu'en se réveillant il pourra faire du mal a quelque chose ou quelqu'un demain. Dors enfant, dors petit innocent, car personne ne pourra t'en vouloir. Personne d'humain ne peut en vouloir à un bambin.
- 16/10:
J'aurais du te le dire il y a longtemps. Mais je ne l'ai pas fait. Cela ne m'a jamais traversé l'esprit... Pourtant j'aurais du le faire... La douleur a été vive. Et brève. Et longue a la fois. En fait, elle survient par pique... Parfois je me dis que ce n'est pas réel, que tu es quelque part, là-bas... Et d'autres fois, plus rares, je me rends compte que non. Ton départ a été lent mais je ne lai appris que trop tard... Je n'ai rien pu te dire. Ma première pensée a été pour ma soeur, que je savais loin de son parrain. Ma seconde pensée fut pour ma grand-mère qui ne m'avait rien dit. Enfin, ma dernière pensée fut pour mon père. Car si je n'avais pas voulu le quitter, j'aurais su a temps... Et aurais eu le temps d'accepter. J'ai deux souvenirs marquant de toi: dans l'un, nous étions aux Arcades avec mon père et vos amis, j'étais sur tes genoux. Tu riais et m'appelais ma chérie. Je me souviens encore de ta voix éraillée... Rongée par l'alcool sûrement. Apres tout c'était bien ca qui vous unissait Jacques et toi... Je pense... Mais je ne t'en veux pas. Tu n'avais pas d'enfants sur qui ca pouvait retomber, ni même de femme... Peut-être aurais-tu du toutefois te retenir par respect pour ta mère... Je ne sais pas. Je veux encore que tu gardes ton innocence, je pense. Dans ma tête au moins... Le deuxième, je ne sais pas si il est réel ou inventé de toute pièce par mon esprit tortueux et torturé. Je pleurais, sur mon lit, Jacques était rentré saoul. Et je m'en étais rendue compte. Pour la première fois de ma vie. Il prétextait avoir juste mal au pied mais je voyais bien qu'il mentait... Il avait essayé de sortir une casserole du placard mais l'avait faite tomber. Alors je m'étais réfugiée dans ma chambre pour pleurer. Steph était venue et avait essayé de me consoler en riant et en me répétant que ce n'était rien et que, comme il me l'avait dit, il s'était tordu la cheville. Mais je n'y croyais pas... Et c'est la que tu entres en scène. Il me semble que toi aussi tu es venu, et que tu m'as dit que ce n'était rien, et qu'il ne fallait pas pleurer pour ça... Était-ce réel? Maintenant que je le raconte, j'y crois de moins en moins... Peut-être me l'avais-tu dis pour autre chose? Ou peut-être que j'invente... C'est sûrement le cas. J'invente des choses et en oublient d'autres, seulement quand ça concerne mon père... Mais ce que je n'invente pas, c'est la souffrance que jai subie et que je ressens encore aujourd'hui ainsi que cette colère noire qui monte de mon sang chaud. Au même degré que la vodka.
j'aurais du te le dire avant mais je le fais maintenant. Il vaut mieux tard que jamais... Adieu Nenec, adieu Eric, parrain d’Élisa, que je voulais comme père, il fut un temps.
- 22/10:
Tu te souviens quand c'était pas mon genre d'abandonner? Bah ça, c'était avant. Avant qu'on m'enlève mes soeurs, avant qu'où que j'aille on ne m'accepte pas pour ce que je suis, avant que je ne trouve plus ma place, avant que je sois éloignée de ceux que j'aime, avant que mes secrets soient mis à nu en moins de deux, avant que je ne puisse faire quelque chose sans être pointée du doigt. Tu te souviens? Avant, quand je pouvais vivre... Avant, quand mon armure n'était pas trop lourde. J'ai mal aux épaules, trop de poids repose dessus depuis trop longtemps. Alors je retire cette armure et tout m'assailli... Tous mes sentiments, refoulés depuis plus ou moins longtemps. Ces souvenirs dont on ne veut justement pas se rappeler l'existence parce qu'ils nous pourrissent la vie et nous empoisonnent le coeur, parce qu'ils entachent notre amour-propre... Ils reviennent en moi, m'attaquent et, avec laide de mes problèmes actuels, même minime, me font imploser. Et ça déborde.
J'ai trop mal pour supporter ça toute seule... Mais personne ne peut alléger ma peine, personne ne peut prendre mes soucis à ma place. La seule chose que chacun peut faire, c'est voir mes larmes couler et attendre... Attendre comme moi que le flot se tarisse. Moi j'attends... Mais j'attends quoi? Que ça cesse... Mais que quoi cesse? Tout.... Est-ce possible? Non. Alors je vais me contenter d'attendre. Et de me souvenir qu'avant j'étais forte.
- 08/11:
C'est fou la vie... C'est fou comment on peut bien s'entendre avec des gens quand on va bien, les aider quand ils ont des problèmes, mais n'avoir plus personne quand on va mal... C'est fou oui... Toi, tu as la force de lui parler. Et lui il répond complètement à côté, il ne se rend pas compte de ta douleur ou alors il ne la calcule pas... Mais pourtant tu l'apprécies. Tu apprends juste à ne pas compter sur lui, c'est tout. Même quand tu n'as envie de parler à personne d'autre... Tes meilleurs amis, ceux qui seraient avec toi, tu n'as pas envie de leur dire que ça ne va pas. Tu ne sais pas pourquoi mais quelque chose t'en empêche. Tu sais déjà ce qu'ils vont répondre. Tu sais déjà qu'ils ne pourront pas te consoler. Tu te sais inconsolable... Alors tu agis, vide, comme un automate, et tu fais semblant d'aller bien pour tes proches. Et pour ceux qui le sont moins, tu leur dis de te foutre la paix, parce qu'eux ils le feront. Et tu ne parles qu'à peu de personnes... Pas les plus proches de toi, pas les plus impliquées, pas les plus efficaces. Mais tu as juste envie de leur parler... Ou alors tu as déjà explosé et tu ne peux pas te dérober... Je ne veux plus être vide, je veux me remplir. Mais je n'ai plus la force... Je veux me remplir ou me laisser dépérir. Et pour l'instant, je vois que la deuxième solution serait la plus facile. Mais je n'ai pas le droit d'opter pour la facilité... Ma cage thoracique est trop serrée, mon coeur est trop gros, trop plein de larmes... J'étouffe! Je veux respirer!Trop de gens comptent sur moi. J'ai trop de choses à faire. Trop de choses à vivre. J'ai pas le droit de laisser tomber, il faut que je me batte... Il faut que je sois une battante... Encore... Indéterminablement. Jusqu'à ce que la mort vienne d'elle-même et m'étreigne... me chuchotant de l'oreille que c'est fini... Et me laissant fermer les yeux. Me laissant enfin me reposer. Étreins-moi... Et laisse-moi... Je t'en prie... Je veux lâcher mon dernier souffle pour enfin pouvoir respirer.
- 05/12:
Tombant doucement, je chante ta mélodie Je vais chanter fort, pousser un cri Tous les enfants, les faire danser Toute la nuit les faire valser
Tes subtilités, elles m'étranglent, et une question s'impose à moi Car je ne sais pas ce que je ressens quand je suis près de toi Je ne peux expliquer la souffrance de mon être Mais je peux te dire que je ne veux pas te partager avec d'autres
Prends tout ce que je sais que tu vas casser Qu'est-ce que je peux faire contre ta virilité? Je sens que je suis vieille, lasse Mes mains sont fatiguées, elles trépassent
Ouvre les yeux, je garderais les miens fermés Peut-être qu'il serait mieux que tu me laisses seule le temps de respirer Je veux fêter et vivre ma vie, ne rien rater, comme tous et toutes Même s'il faudra parfois perdre toutes mes habitudes pour trouver une meilleure route
Je te le jure, crois-moi je t'en prie Tu l'as, cette sorte de magie Tu t'es assez battu contre toi-même Il est temps que tu gagnes ce que tu sèmes
Tout ça parce que bébé t'es un feu d'artifice Le premier qui me promet une vie propice J'ai enfin une raison pour voler Une raison pour vivre et m'éclater
- 11/12:
Le pour toujours n'existe pas Lorsqu'il s'agit de toi et moi L'un cherchant toujours l'autre Pendant que l'autre fuit l'un Tellement différents et tellement semblables Enfermés dans notre fiertés. Insoutenables Cet amour qui nous lie Et cette haine que l'on crie Impossible de ne pas revenir vers toi J'espère que tu as pensé a moi
- 29/12:
le coeur sur la main, Les trippes au sol A trop vouloir faire le bien On est victimes de ses propres paroles
- 21/01:
Salut ca fait longtemps Qu'on a pas pris le temps De bavasser tranquille Sur divers sujets futile Les sujets sérieux d'ailleurs Ne sont même plus abordés. Seigneur, Comme nous nous sommes éloignés...
Puisque tu ne me parles pas Je vais faire le premier pas. Mes parents ont divorcé Ma famille est une nouvelle fois brisée Mes notes sont en baisse, c'est dur Maintenant d'être aussi forte et sure Qu'avant. Mes amis me manquent Tout ce temps a faire les branques... Je ne veux pas que la page se tourne Toutes ses émotions qui, encore, dans mon coeur séjournent. Comment vas-tu, petit frère? La vie sans moi, tu commences à t'y faire? Que deviens-tu, meilleur ami? J'espère que tu as une belle vie. Tu me manques plus que tout En moi, il manque un "nous" Et il manque tous nos rires, Nos fou-rires, nos délires Il me manque toi, mon Simon Encore une fois, renvoie-moi le ballon...
- 04/02:
Petite Lili vie la nuit Petite Lili rate sa vie Petite Lili s'affaiblie Petite Lili ne s'est pas ressaisie...
Petite Lili a froid Petite Lili règne sans roi Petite Lili n'a plus de loi Petite Lili maintenant proie.
Petite Lili ne sent plus son coeur qui bat Petite Lili veut en rester là Petite Lili s'échappe de la vie, déjà Petite Lili, le bonheur, elle l'a pas
Petite Lili sans amoureux Petite Lili veut le mot "heureux" Petite Lili en a marre de ce jeu Petite Lili ressent le mot "vieux"
Petite Lili se perd ce soir Petite Lili happée par le noir Petite Lili voit plus l'espoir Petite Lili pense la vie dérisoire...
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